LA GRANDE ALLÉE

Catégories : GAYS bondage SM sodom, fist club
il y a 9 ans

Chaleur lourde, nuages menaçants, la sueur me coule au creux des reins. La campagne est blonde de blés murs, tâchée du vert de taillis touffus. Voila bien une demi-heure que je marche le long de la route qui, maintenant, borde la forêt, à l'abri des hautes haies de la piste cyclable. La température plus fraîche à l'ombre des arbres et ce lumineux temps d'orage me conviennent.

Seule ombre au tableau, un slip synthétique qui créée une désagréable sensation d'échauffement et une excessive sudation de mon bas ventre et de mes fesses. Je pénètre un instant dans le taillis pour l'enlever et, après avoir laissé le temps à ma peau de se refroidir et de sécher nue, je repars uniquement vêtu de mon short en coton à même la peau et de ma courte chemisette ouverte.

Le doux frottement du tissu sur mes principales zones érogènes me provoque un sentiment d'euphorie fort agréable. J'avance ainsi, heureux de vivre. Au bout de quelques centaines de mètres, je m’arrête à nouveau pour enlever ma ceinture, seul accessoire qui obère encore en partie cette sensation de liberté. Me voici affranchi de presque toute contrainte, même si je rêve encore de « rando-nue ».

Mon short n'est plus retenu que par mes formes et la légère humidité de ma peau. La haie s’interrompt pour laisser place à deux courts parkings ou trônent quelques voitures récentes. A l'aplomb de ceux-ci, une large allée coupe la route et traverse la forêt. Je suis intrigué par la présence de plusieurs véhicules qui y sont engagées sur ma droite. Un jeune homme, qui se reboutonne, enjambe son scooter et s'en va. Un quarantenaire, en chemise à carreaux, remonte l'allée d'un pas alerte. Il n'y a que des hommes, dont certains en conversation devant les portières des voitures. J'ai l'impression d'être au cœur d'un lieu de rendez-vous gay.

Au loin, un champ de blé fauché fait contraste avec la sombre voûte végétale. Je traverse la route pour emprunter l'autre tronçon du chemin. La forêt y est dense et j'ai plaisir à ressentir la fraîcheur des frondaisons. Je marche un court instant et suis soudain arrêté par la sensation que l'on me suit. Je me retourne. Le quadragénaire est là, à quelques dizaines de mètres.

Intrigué, je l'attends. Il me contemple longuement de loin mais n'ose approcher. J'écarte les pans de ma chemisette pour mettre en valeur mon ventre et ma poitrine. Mais il ne me regarde déjà plus et a fait demi tour. Regrets ! Il avait l'air plutôt bien fait et prêt pour l'aventure. Il y a longtemps que je rêve d'une relation sexuelle masculine. Ce sera pour une autre fois !

Pendant plus de deux heures, je marche rapidement dans la forêt, l'esprit en grand désordre. Je rêve de continuer ma balade nu, mais, dans un premier temps, je n'ose. Je ne cesse de me déboutonner. Mon sac à dos retient mon short dont la braguette est largement ouverte et dévoile en partie mon sexe en continuité avec la chemise entrebâillée. Je rêve d'être surpris ainsi et en ai peur à la fois . Je m'arrête, hésite longuement, finis par me dénuder totalement et continue ainsi mon chemin.

Je me félicite d'avoir récemment tondu mes pilosités car cela me rend plus présentable. Je me cache au moindre bruit sans jamais rencontrer personne. J'ai terriblement envie, et aussi très peur, d'être vu ainsi insolemment dévêtu , seulement porteur d'un sac à dos et de mes chaussures de randonnée. La forêt est accueillante et son ombre atténue la sensation étouffante du temps orageux . Elle me donne aussi une impression d'isolement et de sécurité. Je suis terriblement excité de m'exhiber ainsi. Par instants, mon sexe s'érige...

Au détour du chemin, trois cèpes blonds attirent mon regard. Je me penche, les ausculte et les cueille. Alors que je suis ainsi penché, un bruit V i o l ent de feuilles sèches écrasées retentit à mon oreille. Je me relève, angoissé d'être surpris ainsi, totalement nu, exposé à qui veut me voir. Je me retrouve étonnamment face à face avec deux jeunes biches encore plus affolées que moi. Je le vois dans leur attitude autant que dans leur regard, tant elles sont proches.

L'une m'évite par la droite et s'éloigne rapidement avec élégance. L'autre fait un écart de deux bonds à gauche et me contemple à demi cachée derrière un taillis. J'apprécie cet instant magique. Un peu d’inattention et elle disparaît sans bruit. Je repars le cœur battant et marche unRencontre avec un gay bien membré long moment sans plus penser à ma tenue indécente. Pas un humain à l'horizon. Pendant plus d'une heure, je chemine en paix l'oreille attentive au moindre bruit.

Lorsque je perçois le raffut d'une route fréquentée, je me rhabille rapidement. J'ai longuement tourné en rond et me retrouve, à ma grande surprise, à l'immédiate proximité de l'allée si active ce matin. Il est plus de deux heures de l’après midi et celle-ci est vide. Curieux, je m'y engage et marche quelques pas. Je suis à peine à couvert qu'une grosse limousine sombre se présente derrière moi.

Elle avance à ma vitesse. Son conducteur doit me contempler. Je m’arrête et il fait de même. Mon cœur bat la chamade et je repars. Il me suit toujours. Après quelques centaines de mètres, je sors du couvert et me retrouve en plein soleil, au bord d'un champ fraîchement moissonné. La voiture s'arrête en lisière. J'avance à petits pas jusqu'à un bosquet et me retourne.

Elle redémarre et s'approche à deux mètres de moi, puis se gare le long du taillis. Je fais demi tour au moment ou son conducteur en descend.

C'est un septuagénaire svelte et très bien habillé et de taille moyenne.. Il est armé d'une canne orthopédique sur laquelle il est en léger appui. Je m’arrête devant lui pour le dévisager . Son regard me déshabille avec gourmandise. Je me sens encore plus nu que dans mon expérience précédente.

Du bout de sa canne, il écarte les pans de ma chemise pour mieux me contempler, puis me fait signe de me déshabiller. J'hésite car nous sommes visibles de loin à cet endroit, à quelques centaines de mètres d'un hameau qui borde une rivière. L'angoisse monte, mais la canne s'impatiente et tapote mon short en de petits gestes saccadés. Le visage de son propriétaire s'est fait hostile.

Je pose mon sac près de moi et retire doucement ma chemise. Ses traits se détendent à nouveau et il ébauche un sourire pervers. Je détache la ceinture de mon short et dégrafe, un à un, les boutons de ma braguette. J'aime son regard torve et son attention soutenue à mes gestes. Je laisse le short glisser le long de mes jambes.

Ses yeux sont aimantés par mon bas ventre. Je me sens bien, ainsi exhibé. Je lis un v i o l ent désir dans le regard noir de mon interlocuteur. J'ai un moment de panique lorsque je vois au loin un petit utilitaire blanc arriver vers nous. Je saisis mon short pour le remonter, mais la canne bloque mon effort en appuyant fortement sur lui.

Je reste ainsi, grotesque alors qu'un agriculteur mal rasé me contemple depuis son véhicule, à quelques pas de nous. Après tout, J'aime assez l'idée qu'un voyeur me regarde faire l'amour. Vive l'exhib ! Je dégage mes pieds du short et m'approche du septuagénaire habillé de mes seules chaussures.

Il me repousse de sa canne et commence à caresser mon corps avec l'embout de celle ci. Je me sens désappointé d'être ainsi traitée. Puis je m'habitue à l'idée qu'il ne me considère que comme un objet sexuel. A cet instant, c'est bien tout ce que je suis dans ma tête. Il excite mes tétons, fait se dresser mon sexe. J'ai plaisir à le satisfaire en m'exposant ainsi impudique. Il m'incite à écarter mes jambes en tâtonnant l'intérieur de mes cuisses.

Je finis par ressentir le caoutchouc de sa canne comme s'il s'agissait du bout de son doigt et en suis très excité. Je rougis de mon audace et jette un regard circulaire autour de moi. Le paysan est descendu de voiture et, le pantalon sur les chevilles, se branle en me contemplant. Je suis étonné que mon anatomie replète et sans grâce intéresse tant ces deux hommes.

L'homme à la béquille me fait signe de poser mes mains sur le capot de la voiture et je me retrouve ainsi plié en deux, les fesses en l'air. La canne m'oblige à écarter les jambes jusqu'à l'impossible. Voila une pose obscène qui semble réjouir l'agriculteur qui accélère le mouvement tout en poussant des grognements rauques. Je reste ainsi, exhibé, grotesque.

Je m'entends dire : « Encule moi, s'il te plaît ! » d'une voix implorante. Le septuagénaire s'approche de mon dos et me touche enfin de ses mains. Plaisir décuplé !

Il commence à me caresser les fesses avec enthousiasme. « C'est ma première fois » ajouté-je, au milieu d'un hoquet de plaisir. Je sens son geste s'adoucir.

Il enlève sa main pendant de longs instants. Je reste figé, terriblement tendu par l'attente de ce qui va suivre. Il la repose délicatement sur ma rondelle. Un doigt, couvert d'un gel frais, franchit avec douceur mon sphincter et s’enfonce jusqu'à la garde. Puis il commence un puissant mouvement de va et vient. Je me sens habité à l'instar d'une marionnette. Je suis sa chose, son objet de désir, autant qu'un pantin qu'il manipule à sa guise. Le plaisir monte en moi et ma queue ne cesse de durcir.

Mes bras fléchissent, mes reins se creusent et mon cul écartelé s'expose sans pudeur. Un deuxième doigt a rejoint le premier. J'aime cette sensation d'être dilaté à l’extrême.

Retentit un bruissement d'herbe et je jette un œil de côté. L'agriculteur a ralenti son geste. Ses yeux sont prêts à lui sortir des orbites. Je regarde avec anxiété vers le bout du chemin ou il me semble que l'on s'agite. C'est vrai, mais personne ne s'approche. J'ai terriblement envie de son sexe. En un instant il m'exauce. Les doigts quittent mon cul et la queue de leur propriétaire me pénètre. Il me défonce avec beaucoup de conviction en de grands gestes doux et profonds.

Je chancelle et mes jambes ont du mal à me porter. Le temps passe et je ne m'appartiens plus. La tête me tourne. J'ai le feu à mes zones érogènes. J'entends grogner dans mon dos et le mouvement s’accélère puis s'arrête brutalement dans un cri. Je sens son foutre chaud se répandre dans mes intestins. Il reste ainsi immobile quelques secondes et se retire. Je suis là, inerte, pantelant, mais toujours terriblement excité.

Mon bassin se tord en des gestes obscènes comme pour en réclamer plus...

Je n'ai pas à attendre bien longtemps. Des mains calleuses (l'agriculteur !) se posent sur mes hanches nues et je tressaute de plaisir. Une longue queue fine caresse mon entrejambe puis la raie de mes fesses. Elle s'engage doucement dans ma rondelle encore béante et pénètre mon cul. Paradoxalement, ce nouvel amant plus rude est plus attentif à mon désir. Pendant qu'il m'encule en de larges mouvements du bassin, il saisit mon sexe qu'il branle avec douceur. Long moment de va et vient ou le plaisir monte !

Je sens ses bourses qui frappent mon entrejambe en cadence. J'ai le cul et le bas ventre en feu. Un filet de salive s'échappe de ma bouche grande ouverte et décrit une arabesque sur le sol sablonneux. Au comble de l’excitation, je répands ma semence dans l'herbe en hurlant, pendant que mon amant s'accroche désespérément à mon bassin.

Son phallus tressaute v i o l emment en livrant son foutre. Nous restons ainsi, l'un dans l'autre, vaincus et ivres de plaisir, les yeux fermés. Lorsqu'il se retire, le main douce du septuagénaire nettoie à la lingette sur mon corps les stigmates des deux assauts. Il l'introduit à l'entrée de mon cul et parachève ma toilette intime en me tirant, à nouveau, un cri de plaisir.

Lorsque j'ouvre les yeux, je me rends compte que plusieurs voitures sont venues nous rejoindre. Les conducteurs sont majoritairement restés à leur volant pour profiter de la scène. Deux ou trois se sont avancés à pied. Je recule, un peu effrayé. Mon mentor en amour anal m'intercepte puis me précise « Ils ont tous apprécié ton tempérament de bonne petite pute endurante et bien salope. A chaque fois que tu reviendras ici, tu trouveras au moins l'un d'entre nous pour te défoncer la rondelle. Il te suffira pour cela de te montrer disponible en dévoilant, selon la saison, le plus possible de peau.

Si tu acceptes d'être montée par n'importe lequel d'entre nous, tu te présenteras complètement nue dés le bord de la route. Chacun comprendra que tu es prête aux derniers outrages. Mais avant de partir, mets toi à genoux et montre nous que tu sais joliment sucer une bite, comme une bonne grosse pédale que tu es devenue. »

Le rouge me monte V i o l emment aux joues et je ne sais que faire devant l'insulte. D'autant plus que ces mots m'excitent et que toute mon attitude le prouve. Toujours totalement nu, je sens l'exigence des nombreux regards vrillés sur mon anatomie et crains des réactions v i o l entes ou humiliantes. Je me résous à m'agenouiller devant lui et pose ma bouche sur son sexe trapu encore érigé. Il prend ma tète entre ses deux mains et enfonce son vit dans l'orifice offert. Il m'oblige à une longue fellation qui excite visiblement mes sens. Je m'échine à rendre le contact le plus doux possible.

Des flots de salive coulent de ma bouche. Mon amant accélère le mouvement et psalmodie de petits cris aigus. Après un spasme, il débande lentement sans éjaculer. Lorsqu'il sort de moi, je m'effondre devant lui, les mains posées au sol.

Dès que mes idées redeviennent claires, je me rends compte que suis entouré d'un brouhaha de voix diverses. Je me décide à quitter les lieux de peur d'être agressé par nombre de présents. Les nouveaux arrivants ont déplacé mes affaires à l'orée du bois.

Ils sont maintenant tous descendus de voiture et je suis étonné par la diversité des âges et des statures. Lorsque je me lève pour aller me rhabiller, mon corps nu doit passer au milieu d'eux. Une forêt de mains se pose sur moi et m'accompagne jusque là.

Douces ou rudes, elles s'intéressent aux zones les plus sensibles et ralentissent ma progression. Je vous avoue que l'expérience me met en transes. Susciter le désir d'un troupeau de cette taille est un privilège. Le danger que cela représente suscite une angoisse inoubliable. Peur et volupté ! Je m'habille difficilement, toujours entravé par leurs caresses habiles, et m'éloigne sous les bravos et autres commentaires graveleux.

Alors que je m'éloigne, je les vois en partie dénudés, qui se caressent par deux ou par trois. La lourde voiture de mon initiateur quitte la scène et me suit un moment au ralenti. Il klaxonne, me salue de la main d'un geste obscène et s'éloigne sur la route. Je marche lentement. J'ai l'impression d'avoir encore le cul dilaté par les assauts passés et tout mon épiderme est en feu. Je reviendrai vivre de ces moments intenses qui valent bien l'amour hétérosexuel. La grande allée est vraiment le lieu de mes nouveaux désirs.

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